1971 - La Salamandre

(Sources et Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

Synopsis

Fiction – Pierre, un reporter, et Paul, un romancier travaillent à la réalisation d’un feuilleton TV à partir d’un fait divers réellement arrivé : une jeune fille a été accusée d’une tentative de meurtre sur la personne de son oncle, puis finalement relâchée, faute de preuves. Paul imagine le personnage, Pierre l’interviewe. Le rêveur et le réaliste conviennent de travailler séparément, puis de comparer le résultat. Mais Paul rencontre fortuitement Rosemonde et lui fera découvrir sa propre réalité que Pierre n’a pas comprise. Elle trouve en Paul la seule personne qui l’accepte telle qu’elle est et qui lui fasse prendre conscience de sa révolte. Aucun des deux ne parvient cependant à l’apprivoiser, elle reste toujours elle-même. A la fin elle sait pourquoi elle refuse le genre de vie préfabriquée qu’on lui propose. Le projet de scénario n’a pas de suite, mais tout le monde s’est en quelque sorte réveillé.

(Sources – Cinémathèque française – Copyright, 1995 CMC / Les Fiches du Cinéma)

Affiches du Film

(Affiche romande – Sources : Collection Cinémathèque suisse – Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

(Affiche anglophone de « La Salamandre » – Sources : Internet – Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

Photos du Film

(Sources : Swiss Films – Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

(Jean-Luc Bideau – « La Salamandre » – Sources: Internet – Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

(Dominique Catton et Bulle Ogier – « La Salamandre » – Sources : Internet – Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

(Bulle Ogier – « La Salamandre » – Sources : Collection Cinémathèque suisse – Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

(Bulle Ogier et Jean-Luc Bideau – « La Salamandre » – Sources : Internet – Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

(Bulle Ogier et Jacques Denis – « La Salamandre » – Source et Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

(Jacques Denis, Jean-Luc Bideau et Bulle Ogier – « La Salamandre » – Sources: Internet – Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

(Bulle Ogier – « La Salamandre » – Sources : Internet – Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

(Jean-Luc Bideau et Jacques Denis – « La Salamandre » – Sources : Internet – Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

(Jean-Luc Bideau et Jacques Denis – « La Salamandre » – Source et Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

(Bulle Ogier – « La Salamandre » – Sources : Internet – Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

(Bulle Ogier et Jacques Denis – « La Salamandre » – Sources : Internet – Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

(Jean-Luc Bideau et Jacques Denis – « La Salamandre » – Sources : Internet – Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

(Bulle Ogier – « La Salamandre » – Sources : Internet – Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

(Bulle Ogier – « La Salamandre » – Sources : Internet – Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

(Bulle Ogier – « La Salamandre » – Sources : Internet – Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

(Bulle Ogier – « La Salamandre » – Sources : Internet – Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

(Bulle Ogier – « La Salamandre » – Source et Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

(Jacques Denis et Nathalie Tanner – « La Salamandre » – Source et Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

Photos du tournage

(Sources : « Tanner Alain » de Christian Dimitriu – « Collection cinéma – Henri Veyrier » – 1985 – Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

Vidéo

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(Sources : DVD Editions Montparnasse – Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner)

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(Sources : DVD Editions Montparnasse – Droits réservés Alain Tanner © Alain Tanner (FLV))

Analyse

Analyse de Frédéric Bas

« La Salamandre » a apporté à Alain Tanner la notoriété et son premier triomphe public, et va définitivement imposer le cinéaste comme la signature emblématique du nouveau cinéma suisse. C’est aussi le premier portrait de femme dans une œuvre qui en compte beaucoup. En effet, il y a une sensibilité particulière du cinéaste au personnage et au caractère féminins qui rappelle parfois celle d’Antonioni – celui de « L’Avventura » ou plus tard d’ »Identification d’une femme » – et que le travail avec Myriam Mézières viendra confirmer dans les années 1980. Dans l’imaginaire cinématographique, Rosemonde / Bulle Ogier, personnage principal de « La Salamandre », rejoint l’ouvrière rebelle refusant de reprendre le travail aux usines Wonder et immortalisé par un bref film documentaire en juin 1968. Après la fable du patron désertant le capitalisme, Tanner aborde ici la question ouvrière à travers le personnage d’une femme libre et ennemie des contraintes sociales. Le film a pour point de départ l’enquête de deux intellectuels – un journaliste et un écrivain – sur une jeune femme mêlée à un fait divers. Il s’agit pour eux de découvrir la vérité sur Rosemonde, chacun utilisant ses propres armes, l’investigation documentaire pour l’un, l’imagination sans limites pour l’autre ; mais, peu à peu, la démarche des deux s’avère vaine ; au contact de Rosemonde, leur travail perd de sa pertinence et les deux hommes se retrouvent dans une position limite, sans trop savoir quoi faire, ni pourquoi ils le font : vanité de l’enquête, des preuves, des témoignages. Lassé par l’« océan gris de l’information », le journaliste qui, au début, était un inlassable questionneur se demande : « À quoi ça sert de réfléchir à la correspondance entre l’écrasement des corps là-bas et l’écrasement des esprits ici ? » Quant à Paul l’écrivain, ses promenades avec Rosemonde et les sentiments qui naissent entre eux finissent par tarir sa chère imagination. À mesure que leur travail d’enquête s’efface, apparaît le vrai sujet du film : l’aliénation par le travail et son nécessaire antidote, la liberté prise envers et contre tout. Ce que Rosemonde a rapporté le plus à ses deux enquêteurs, c’est son impossibilité à rester trop longtemps dans la même « boîte », son désir régulier de quitter son travail. Rosemonde « avait manifestement peu de goût pour ce qu’on appelle un métier où l’on gagne honnêtement c’est-à-dire mal sa vie, où l’on subit l’autorité d’à peu près n’importe qui, où la liberté s’exprime dans le fait d’aller fumer une moitié de cigarette aux chiottes ». À l’opposé d’une perception superficielle du cinéma de Tanner qui ne verrait en lui qu’une invitation à l’utopie joyeuse, on reconnaîtra ici une sécheresse de trait qui fait souvent de l’humour une « politesse du désespoir ».

(Alain Tanner – « Ciné-Mélanges » Editions du Seuil – www.seuil.com – 2007)

Contexte

Contexte historique

Après « Charles mort ou vif » (1969), Alain Tanner tourne quelques émissions pour la télévision romande, puis entreprend « La Salamandre ». Le cinéaste explique le point de départ du projet : « L’expérience que j’ai faite avec des journalistes de la télévision est à l’origine du film. Elle concernait le problème de l’objectivité, la façon de parler d’un événement. « La Salamandre » c’est deux façons de regarder la réalité. L’antagonisme entre le journalisme neutre qui relate des faits et un personnage créateur qui veut également les connaître, mais que ces faits n’intéressent que dans la mesure où il sait comment il pourra les transformer. » Tanner va travailler environ six mois à l’écriture du scénario. Pour la deuxième fois, John Berger collabore avec Tanner, n’intervenant toutefois pas sur l’écriture proprement dite comme ce sera le cas pour les deux films suivants : « Le Milieu du Monde » (1974) et « Jonas » (1976). « Je suis parti à la fois d’une réflexion théorique et d’expériences réelles. C’est une histoire d’une vingtaine de pages dont je n’étais pas satisfait. Je l’ai montrée à mon ami John Berger. Je lui ai raconté les personnages. Il a pris des notes. Et a écrit vingt pages de son côté, en… nouant les nœuds. Son apport fut essentiel car, dès lors, le squelette du film était en place. J’ai ensuite travaillé seul scènes et dialogues. » Différentes versions se succèdent avant d’aboutir au scénario définitif. « A partir de ce moment, pendant le tournage, je ne modifie plus rien, excepté des points de détail. Il y a notamment une raison pratique à cela : il faut s’en tenir à quelque chose de précis et de définitif pour avancer dans le travail. » Malgré la visée sociologique du film, Tanner affirme : « Mes films sont aussi fictifs que des films à grand budget, faits avec des équipes importantes et des vedettes, même si notre manque de moyens, plus le 16mm gonflé, donnent l’illusion du reportage. On passe des heures à répéter des textes à la virgule près, à essayer les éclairages. » Parmi ses préoccupations cinématographiques, le réalisateur accorde une attention particulière à la place du spectateur : « Pour moi l’essentiel, le point de départ de tout ce que je veux faire, c’est la distance. Je tente de faire en sorte que le spectateur qui s’identifie à tel ou tel personnage ait toujours à un certain moment un mouvement de recul. Cela se base sur toutes sortes de techniques. Si je prends l’exemple de « La Salamandre », il y a la voix off, la musique à contresens, les ruptures de ton ; l’humour sert parfois aussi à cela. » Le coût total du film s’élève à 220’000 fr.

La première de « La Salamandre » a lieu en mai 1971 dans le cadre du Festival de Cannes (Quinzaine des réalisateurs) ; la même année le film est présenté aux festivals de Berlin (Internationales Forum des jungen Films) et d’Avignon. Il sort en salle en novembre 1971, simultanément à Genève et Paris ; il est distribué ensuite à Lausanne en février 1972 puis à Zürich en avril. Il bénéficie d’une sortie internationale, notamment à New York en juin, et à Londres en janvier 1973. Si Tanner ne semble avoir aucun problème à vendre son film à des distributeurs étrangers (l’Allemagne, le Canada et la Belgique l’ont acheté pendant le Festival de Cannes), la distribution en Suisse est en revanche plus difficile. Une seule offre lui a été faite, qui était selon lui insuffisante, voire humiliante. Tanner a finalement traité lui même avec les salles. Au final, « La Salamandre » fait près d’un million d’entrées dans le monde, dont 50’000 à Lausanne et Genève.

Trente ans après sa sortie, la restauration de « La salamandre » s’avère nécessaire, suite à l’usure du seul inter-négatif 35 mm existant ayant servi au tirage d’un nombre considérable de copies. Grâce à MEMORIAV, un nouvel inter-négatif 35 mm est établi à partir des éléments originaux, la bande son est retravaillée, et la version restaurée de « La Salamandre » est projetée en première au Festival del film Locarno 1999.

(Sources: Laura Legast et Marthe Porret – « Histoire du cinéma suisse de 1962 à 2000 » sous la direction d’Hervé Dumont et de Maria Tortajada – Editions Cinémathèque suisse et Gilles Attinger – 2007)

Par Alain Tanner

Texte de présentation du film, 1971

Avant d’aller se planter dans le mur, la balle traversa l’épaule de l’oncle de Rosemonde. On a jamais pu savoir, à l’époque, s’il s’agissait vraiment d’un accident. Non-lieu, avait décidé la justice. Pierre et Paul, pour les besoins d’un scénario, vont essayer de faire mieux. « Il faut bien que les fusils militaires servent un jour à quelque chose », dit Paul, qui confie à son imagination et à quelques indices curieux le soin de lui donner la clé du mystère. Dans son récit, Rosemonde deviendra Héliodore et l’accident une sorte de tentative de meurtre. « Faudrait tout de même voir », dit Pierre, qui croit à la réalité des choses. Lui, il fera une enquête, retrouvera l’oncle et Rosemonde et finira par trouver celle-ci beaucoup trop jolie pour manipuler des fusils. On ne saura que beaucoup plus tard lequel des deux avait raison. Ce qui n’a de toutes façons aucune importance, d’autant plus que l’oncle est fier de sa blessure qu’il s’imagine avoir récolté sur un champ de bataille. Rosemonde, elle, travaille dans une fabrique de saucisses. Pour faire des saucisses, vous enfilez un bout de boyau de cochon sur un tuyau et vous appuyez sur une pédale. La machine marche neuf heures par jour et pourrait marcher plus longtemps si les gens n’allaient pas manger et dormir. Rosemonde ne restera pas longtemps à la machine, pas davantage qu’à d’autres travaux du reste : les gens disent d’elle qu’elle est paresseuse, sauvage et hystérique. Paul, qui ne voulait voir Rosemonde qu’au travers de son imagination, finira par la rencontrer un matin où elle sort du lit de Pierre. Dès lors, la vraie et la fausse Rosemonde (mais laquelle des deux est la plus vraie ?) se mélangent dans son esprit. Et comme Pierre, de son côté, s’en fout pas mal de ces histoires, le scénario n’avance guère. Pour y voir plus clair, on décide alors de partir avec Rosemonde vers son pays, une campagne suisse froide et lointaine. Pierre et Paul se perdent dans la forêt. On voit ici que Paul aime beaucoup Rosemonde. On voit aussi, de retour en ville, que l’argent vient à manquer. Et c’est bientôt Noël, en plus. Rosemonde s’embauche dans un magasin de chaussures. Deux mois ont passé. Le scénario s’engloutit peu à peu. On a l’impression que Rosemonde aimerait bien entrer dans la peau de son double, mais peut-être n’est-ce là qu’une impression. Un indice toutefois : comment Rosemonde va s’y prendre pour se faire mettre à la porte du magasin de chaussures.

« La Salamandre » est du cinéma de pays pauvre, du cinéma un peu fauché. Ce qui n’a pas grande importance, dans la mesure où le fric au cinéma est trop souvent la glycérine qui fait passer le suppositoire et ce qui vous fait plier sous le vent de la mode. Bon. Mais comment donc filmer la Suisse ? Au premier degré c’est impossible. Il faut écarter dix rideaux qui cachent la réalité. Donc regarder ne suffit pas. Pas de psychologie non plus. Pas de travellings qui glissent à l’intérieur des choses vraies : on tombe dans le vide. Pas de décorateur qui fait comme si vous y étiez. Mais, justement, le cinéma est l’art du réel. Ce qui ne veut pas dire que l’art, c’est la vie. Au contraire. Plus c’est vrai au cinéma, plus c’est faux : donc plus c’est faux et plus c’est vrai. Alors mélangeons le vrai et le faux, les genres, les tonalités. On approche d’une solution pour filmer la Suisse, derrière ses rideaux. À distance de ces apparences de la vie, les contrastes et les contradictions apparaissent mieux. L’incongru et l’ironie deviennent les armes. L’ironie joue sur le contraste entre ce qui est et ce qui pourrait être. Mais l’ironie marque aussi les limites de notre pouvoir, et peut être signe d’impuissance. Il faut tenter de la dépasser, et puisque la spécificité du cinéma (la seule) c’est le Temps qui passe, donc d’une façon ou d’une autre la narration, on aura trois personnages qui seront différents à la fin du film de ce qu’ils étaient au début. Qui changent. Trois personnages qui cherchent un peu de leur liberté : donc celle des autres.

(Alain Tanner, Dossier de presse du film, 1971 – Sources: Alain Tanner-John Berger, Tome 23, Coll. Théâtres au Cinéma, Bobigny 2011)

Fiche technique

Titre :
La Salamandre
Der Salamander
The Salamander
Année : 1971
Genre : fiction
Scénario : Alain Tanner et John Berger
Réalisation : Alain Tanner
Assistant réalisation : Michel Schopfer, Florian Rochat, Jean-Pierre Garnier
Photographie : Renato Berta
Assistant photo : Sandro Bernardoni
Son : Marcel Sommerer, Gérard Rhône (assist.), Jean-Noël Mévil-Blanche (mixage)
Musique : Patrick Moraz, le Main Horse Airline
Montage : Brigitte Sousselier, Marc Blavet (assist.)
Script : Madeleine Cavussin
Technique : Jean-Paul Auberson (élec.), Jean-Marie Lambert (collab. technique)
Production : Alain Tanner (Sovciné), Gabriel Auer (prod. associé)
Distribution : NEF Diffusion – CFDC
Format : 123 min. 35 mm (16 mm + blow-up) n / b
Tournage : hiver 1970-71, Genève, Cerneux-Péquignot (Jura neuchatelois)
Sortie : mai 1971 (Cannes), octobre 1971 (Genève – L’écran), octobre 1971 (Paris – Studio Saint-André-des-Arts 1 et 2), janvier 1972 (Fribourg – Eden), février 1972 (Lausanne – Bourg), avril 1972 (Zurich – Studio Nord-Süd), avril 1972 (Berne – Royal), juin 1972 (Montréal – Vieux-Montréal), août 1972 (New York  – The Paris), novembre 1972 (Chicago – Marinas II et III), novembre 1972 (Washington – Outer Circle 1), janvier 1973 (Londres – Academy One, AA ), novembre 1973 (Bâle – Mascotte)
Prix : Nomination aux Oscars 1971, Grande Prix de la confédération internationale des cinémas d’art et d’essai 1971, Prix des Belles Lettres 1972, Prix du Challenge de la Confédération Internationale des Cinémas d’Art et d’Essai (San Marino) 1971, Prix Suzanne-Bianchetti de la Société des Auteurs de Films 1972 à Bulle Ogier, Prix Raoul Levey 1972, Prix des critiques de « Cinéma 72 » (Paris)
Festivals : Festival de Cannes (Quinzaine des réalisateurs), Berlin (Internationales Forum des jungen Films) 1971, festivals de Thonon, d’Avignon, de Rotterdam et de New York 1971, Lucerne (Journée du cinéma) 1972, Film-in
Droits mondiaux :
Version originale :
DVD : Montparnasse (France) et Alain Tanner/AV Prod (Suisse)

(Sources : « Ciné-Mélanges » – Swiss Films – Sources Cinémathèque suisse – Laura Legast et Marthe Porret – « Histoire du cinéma suisse de 1962 à 2000 » sous la direction d’Hervé Dumont et de Maria Tortajada – Editions Cinémathèque suisse et Gilles Attinger – 2007)

 

Générique artistique

Interprètes :

  

Rosemonde

 Bulle Ogier 

Pierre

 Jean-Luc Bideau 

Paul

 Jacques Denis 

Suzanne

 Véronique Alain 

La femme de Paul

 Marblum Jequier 

L’oncle de Rosemonde

 Marcel Vidal 

Roger

 Dominique Catton 

Le patron du magasin de chaussures

 Daniel Stuffel 

La patronne du magasin de chaussures

 Violette Fleury 

La mère de Rosemonde

 Mista Préchac 

L’inspecteur de la régie

 Pierre Walker 

L’inspecteur de la Défense Civile

 

Antoine Bordier

Catherine, une amie de Pierre

 

Janine Christoffe

Max, un ami

 

Marcel Robert

Zoé, la dactylo

 

Claudine Berthet

L’inspecteur de police

 

Guillaume Chenevière

Un policier

 

Jaroslav Vizner

Le patron, peintre en bâtiment

 

Michel Viala

Un peintre

 

Pedro Penas

Le contremaître de l’usine

 

Jean-Christophe Malan

Un client du magasin

 

François Simon

Un client du magasin

 

André Schmidt

Une cliente du magasin

 

Denise Chollet

Une cliente du magasin

 

Delya Saviane

  

Philippe Nicati

Une voix

 

Anne-Marie Michel

  

Olivier Brun

  

Adrien Nicati

  

Germaine Epierre

  

Claudiane Lanz

  

Jean-Pierre Moriaud

  

Alain Lecoultre

  

Pierre Holdener

  

Jane Friedrich

(Sources – Cinémathèque française – Copyright, 1995 CMC / Les Fiches du Cinéma)

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