1969 - Charles mort ou vif

(Sources : Internet – Droits réservés – © Groupe 5, SSR National)

Synopsis

Fiction – Prisonnier du confort et de la sécurité que lui ont légués ses grand-père et grand-mère, Charles, industriel genevois, confie à la télévision venue l’interroger, le malaise que lui apporte cette fabrique de montres, où tout est organisé à l’excès. Le jour même où l’on fête le centenaire de la fabrique, Charles Dée, la cinquantaine, prend conscience de la dérision de sa vie d’homme comblé. Réagissant pour la première fois contre tout ce qui l’a conditionné, ses ancêtres, sa famille, son propre fils qui, lui, a une vraie vocation de P.D.G., il s’enfuit. Dans le café où il s’est réfugié après avoir passé une nuit d’oubli dans un hôtel, où il s’est inscrit sous un nom d’emprunt, Charles lie connaissance avec un couple aux allures bohèmes, un artiste et sa compagne. Il les reconduit chez eux et, chemin faisant, abandonne sa voiture, signe de richesse qui le reliait à sa vie luxueuse. Paul et Adeline deviennent vite des amis accueillants qui vont héberger Charles et lui apporter l’amitié désintéressée qui pourrait le sauver. Sa fille Marianne, étudiante révolutionnaire, vient le voir et ce sont de longs échanges à quatre ; la jeune Marianne souhaite voir partagé son idéal d’une autre forme de civilisation et de relations humaines. On joue aux proverbes, et ces boutades laissent entre les convives un parfum d’humour léger. Mais Charles n’est pas sauvé pour autant du pessimisme foncier qui l’envahit. Il se rend au café, noie dans l’alcool son désespoir. Ses amis tentent de le soigner, mais son fils a pu le retrouver grâce à un détective privé. Il le fait prendre en charge par deux infirmiers qui l’emmènent en ambulance dans une clinique psychiatrique.

(Sources – Cinémathèque française – Copyright 1995 CMC / Les Fiches du Cinéma)

Affiches

(Source et Droits réservés Alain Tanner © Groupe 5, SSR National)

(Sources : Affiche Pro Helvetia 1984 – Droits réservés Alain Tanner © Groupe 5, SSR National)

Visuels DVD

(Edition suisse du DVD – Source et Droits réservés Alain Tanner © Groupe 5, SSR National)

Photos du Film

(Sources : Swiss Films – Droits réservés Alain Tanner © Groupe 5, SSR National)

(Sources : Swiss Films – Droits réservés © Groupe 5, SSR National)

(Source et Droits réservés Alain Tanner © Groupe 5, SSR National)

(Sources : Internet – Droits réservés Alain Tanner © Groupe 5, SSR National)

(Source et Droits réservés Alain Tanner © Groupe 5, SSR National)

(Sources : Collection Cinémathèque suisse – Droits réservés Alain Tanner © Groupe 5, SSR National)

Photos du tournage

(Sources : Collection Cinémathèque suisse – Droits réservés Alain Tanner © Groupe 5, SSR National)

(Source et Droits réservés Alain Tanner © Groupe 5, SSR National)

Photos du festival de Locarno 1969

(Festival del film Locarno. Grand Prix 1969 – Source et Droits réservés Alain Tanner © Groupe 5, SSR National)

Vidéo

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(Sources : DVD / Alain Tanner / AV World – Droits réservés Alain Tanner © Groupe 5, SSR National)

Analyse

Analyse de Frédéric Bas

« Charles mort ou vif » est un film-manifeste. Avec d’autres – par exemple « La Lune avec les dents » et « Haschich » de Michel Soutter –, le premier long métrage d’Alain Tanner impose la signature originale du « nouveau cinéma suisse » à la fin des années 1960, un mélange de légèreté et de gravité, un sens très sûr de l’absurde manié avec finesse et brio pour ridiculiser l’ennemi. Car la mise à prix du titre n’est pas qu’un clin d’œil ironique à la violence du capitalisme sauvage made in USA qui sert de modèle à la vertueuse Genève, c’est une entrée pour toute l’œuvre à venir. Comme « Zéro de conduite » chez Vigo, le poète anarchiste, l’insurgé des dortoirs et des salles de classe, « Charles mort ou vif » est plus qu’un titre : un sésame, une entrée décisive dans l’œuvre, la première hache de guerre d’un cinéma qui, s’il joue l’innocence de ses personnages comme mode premier de résistance, n’en oublie jamais la ténacité hargneuse de l’ennemi qu’il faut bien faire taire malgré tout. Charles Dée est un patron de cinquante ans, lassé par la routine et le confort bourgeois. Le film raconte son échappée existentielle hors du monde balisé qui est le sien depuis son enfance. Le portrait commence au moment où une équipe de télévision vient faire un reportage sur le centenaire de son entreprise familiale d’horlogerie. Au grand désespoir du jeune fils, qui voit dans ce programme une publicité gratuite bienvenue, le père utilise cette tribune pour dire ses doutes et rêver tout haut d’une vie autre. La contre-performance télé annonce la fuite imminente, la disparition de « Monsieur Charles Dée, industriel » : « Petit à petit, je me suis détaché de tout cela en essayant de trouver autre chose en dehors de mon travail. Mais tout ce que je touchais me séchait entre les doigts… Tout ce que je savais… tout ce que j’avais appris, ne m’était d’aucune utilité et, finalement, se retournait contre moi. » « Charles mort ou vif » raconte les efforts d’un homme pour désapprendre son habitus social et revenir à un âge d’innocence empêché jusque-là. Ce n’est pas un hasard si le premier objet qu’il abandonne, ce sont ses lunettes : « Je n’ai jamais eu besoin de lunettes, lance-t-il à son fils. – Pourquoi tu en portais alors ? – C’était pour y voir moins clair. On me les a vendues pour cela. Ça fait partie du complot. » La liberté prise par Charles est une nouvelle façon de voir (au sens littéral). Il s’agit pour lui d’aller voir ailleurs. Le film est sous-titré « Petite Fresque historique » ; à travers ce portrait de patron défroqué, c’est l’esprit d’une époque qu’Alain Tanner a capté, ce que certains appellent « l’esprit de Mai ». Avoir choisi François Simon pour incarner la désinvolture magnifique de Charles Dée est pour beaucoup dans la puissance intacte du film. Sa voix et son phrasé nonchalants, son visage grave et malicieux rappellent ceux d’un autre déclassé volontaire : le père Jules de L’Atalante joué par Michel Simon, le père de François, trente-cinq ans plus tôt. Sûr que les deux personnages appartiennent aussi à la même famille.

(Alain Tanner – « Ciné-Mélanges » Editions du Seuil – www.seuil.com – 2007)

Critique

Les critiques

Charles mort ou vif fait l’unanimité au sein de la presse suisse. La très grande majorité des critiques s’accordent pour dire que Tanner livre ici une réflexion critique intelligente de notre société de consommation: sa dénonciation, sobre, bien construite, drôle et subversive, évite avec brio tous les pièges d’une contestation trop simple, manichéenne et stéréotypée. Beaucoup louent la solidité, la maturité ainsi que l’originalité de cette oeuvre authentique. Enfin, tous sans exception saluent la prestation de François Simon qui offre le rôle «le plus important et le plus beau du “nouveau cinéma suisse”». On retrouve au sein de la presse française le même enthousiasme unanime: Tanner dénonce sans lourdeurs, tout en nous livrant une fable cruelle, drôle et tragique à la fois. Un certain nombre de voix tiennent à souligner que c’est en Suisse, avec Charles mort ou vif, que l’esprit de Mai 68 a le mieux inspiré le cinéma. Charles mort ou vif connaît une diffusion mondiale. Découpage et dialogues sont publiés par « l’Avant-Scène Cinéma », No 108, en novembre 1970.

(Sources: Ingrid Telley et Marthe Porret – « Histoire du cinéma suisse de 1962 à 2000 » sous la direction d’Hervé Dumont et de Maria Tortajada – Editions Cinémathèque suisse et Gilles Attinger – 2007)

Contexte

Contexte historique

Après Une ville à Chandigarh (1966), Alain Tanner réalise plusieurs documentaires pour la TSR (Télévision Suisse Romande). Charles mort ou vif est son premier long métrage de fiction, film qui, rétrospectivement, marque pour le cinéaste le vrai début de son métier. C’est aussi le premier film du Groupe 5, créé en 1968. Le Groupe 5 est un collectif de production, « plus qu’un groupe constitué », précise Tanner. Un système d’entraide entre cinéastes, qui se sont trouvés réunis autour d’une occasion de faire des longs métrages de fiction. Le Groupe 5 comprend Alain Tanner, Claude Goretta, Jean-Louis Roy, Michel Soutter et Jean-Jacques Lagrange qui ne réalise pas de film dans ce cadre. Yves Yersin aurait dû le remplacer, mais ne se décide jamais à tourner, jugeant les conditions trop aléatoires. Le collectif naît de la nécessité de sortir d’une paralysie économique issue de l’absence de débouchés pour les films. Une consultation s’engage entre les réalisateurs et le directeur de la TSR, René Schenker, soutenue par le chef du Département dramatique de la télévision, Maurice Huelin. Le but est de convertir les dramatiques télévisées en films de cinéma. Les exigences contractuelles comportent notamment «le pré-achat du film et sa projection prévue au départ sur le grand écran, puis seulement après sur le petit». Deux accords sont conclus d’emblée entre le Groupe 5 et la Télévision : le premier permet à quatre films de sortir entre 1969 et 1970 : Charles mort ou vif (1969) de Tanner, James ou pas (1970) de Soutter, Black out (1970) de Roy, Le fou (1970) de Goretta. La participation de la télévision couvre en principe la moitié des frais. Le second porte ses fruits entre 1972 et 1973 avec Les arpenteurs (1972) de Soutter, Le retour d’Afrique (1973) de Tanner et L’invitation (1973) de Goretta.

Cette fois, la participation de la télévision est de 80000 fr. L’originalité du contrat, qui laissait une totale liberté aux cinéastes quant au scénario et à sa réalisation, tenait à la particularité de la situation de la télévision suisse romande des années 1960, qui ne structurait pas la production de ses fictions autour de projets de téléfilms déjà formatés selon certaines normes. Le rapport à la télévision est complexe : « Oui. Disons qu’elle a payé la moitié des films. Mais l’initiative n’est tout de même pas venue d’eux, mais de nous. En fait, on voulait s’extraire de cette télévision. A l’époque cette solution était la plus arrangeante, pour les deux parties. C’était très bien ainsi.» Les cinéastes du Groupe 5 ont donc pu se livrer à des expérimentations, réaliser un «cinéma pirate», selon les termes de Tanner. La volonté de tourner en Suisse, qui caractérise ces sept films, était partagée par tous. Elle permettait de travailler avec un petit budget en évitant des déplacements importants, condition essentielle du projet, mais aussi, précise Tanner, une critique socio-politique sur son propre pays. Entrepris juste après Mai 68, Charles mort ou vif s’inscrit dans un contexte historique particulier. « En mai 1968, je tournais les “événements” à Paris, c’était mon dernier reportage télé [Le pouvoir dans la rue]. Tout s’emboîtait : en juin j’ai écrit le scénario de Charles et pour ce qui était du sens je n’avais qu’à me baisser un peu pour ramasser.» La déconstruction de la narration et la caricature des personnages qui entourent Charles Dé doivent «montrer que c’est une fable qu’il ne faut pas du tout prendre à la lecture immédiate et au premier degré. C’est une fable sur le choix, la liberté, sur tout ce que l’on veut.» Le scénario est tourné en vingt quatre jours, durant l’hiver 1969. François Simon et Jean-Luc Bideau tiennent leurs premiers rôles importants à l’écran. Selon les accords de production entre le Groupe 5 et la SSR, la télévision fournit 60000 fr. Tanner constatera: «Charles mort ou vif a couvert ses frais, mais pas au point de contribuer à financer le film suivant. Pour le moment, le “bénéfice”, ne représente guère que mon salaire de réalisateur-producteur.»

La première du film a lieu à Cannes en 1969, dans le cadre de la Semaine de la critique. En novembre de la même année, il sort à Lausanne et Genève puis à Berne quelques mois plus tard. Le réalisateur assure lui-même la distribution suisse de son film «dont personne ne voulait. A Genève, explique-t-il, on a transformé la salle du théâtre de l’Atelier, monté un écran en une nuit et le film y a été joué un mois. C’était un début. Je déchirais les billets à l’entrée de la salle puis le projectionniste mettait en marche et je surveillais les charbons du projecteur. Après la dernière séance du soir, il y avait un débat. Je n’aime pas trop raconter les souvenirs mais celui-là a toujours sa vibration dans un coin de ma tête.»

Le film est sélectionné au Festival del film Locarno en 1969 – où il reçoit le Grand Prix (Léopard d’Or)  et une distinction du jury des jeunes, et à celui de Soleure en 1970. La même année, le DFI lui octroie une prime à la qualité (50000 fr.). En 1969, le film de Tanner inaugure la Semaine des « Cahiers du Cinéma » (23-30 août), organisée à Thonon et dans plusieurs villes françaises, et participe à une Semaine du cinéma suisse à Paris (15-21 octobre) avant d’être programmé en salle dès janvier 1970.

(Sources: Ingrid Telley et Marthe Porret – « Histoire du cinéma suisse de 1962 à 2000 » sous la direction d’Hervé Dumont et de Maria Tortajada – Editions Cinémathèque suisse et Gilles Attinger – 2007)

Par Alain Tanner

Dossier de présentation du film

J’ai passé tout le mois de mai 1968 à Paris à faire des reportages sur les événements pour la TV suisse. Le scénario de « Charles mort ou vif » dont les grandes lignes existaient déjà bien avant mai a été décrit en juin de la même année. Il est évident qu’il y a eu des échos, comme il est évident que je n’aurais pas fait le même film s’il n’y avait pas eu Mai. Mai ramenait en surface un certain côté libertaire des choses que, pour des raisons pratiques, nous avions oublié.

Les slogans sont toujours en situation et en même temps discursifs, car énoncés directement à la caméra, hors de toute action précise. Ce qui m’intéressait, c’était justement de changer de registre, de rester constamment sur la corde raide. Ne jamais savoir si nous nous trouvions dans la réalité ou dans la fable. J’ai beaucoup de réticences pour tout ce qui est baroque, pour les films devinettes, aussi ai-je employé une forme simple. Je pense que s’il y a réflexion chez le spectateur, elle ne doit pas se produire à l’instant de la vision mais à la fin du film.

Cet industriel est plus un symbole qu’un véritable personnage. J’aurais pu faire le tour de la Suisse, je n’en aurais jamais trouvé de semblable. Le personnage du barbouilleur, par contre, existe. C’est un type social qu’on rencontre plus facilement chez nous où il y a moins de possibilité d’engagement. Il est certain qu’il « bouffe » du bourgeois. Il s’est mis sur les bords, ramasse les miettes et ainsi se dégage de certaines contingences contraignantes. Lui est récupérable, à la différence de Charles, qui, incapable de retrouver une autre identité complète, coulera, mais lucidement. Son cri à la fin, lorsqu’il refuse le départ de Charles, car c’est une partie de sa nouvelle conscience qu’il sent partir, est assez révélateur.

Tout le monde sait que la TV devient importante dans la vie de chacun. Cette idée de transformation par la TV est venue d’une expérience personnelle transposée. J’ai réalisé, il y a quelque temps, un portrait d’un monsieur pour que le fait de parler à la TV à des milliers de gens avait passablement perturbé (Docteur B., médecin de campagne, 1968). C’était un médecin complètement absorbé par sa vie professionnelle. Comme il était assez introspectif et que, de plus, nous lui demandions de parler, il a accepté. A la fin de l’émission il a littéralement « craqué » et s’est mis au lit pour trois mois.

(Alain Tanner, Les Lettres françaises, 22 octobre 1969 – Sources: Alain Tanner-John Berger, Tome 23, Coll. Théâtres au Cinéma, Bobigny 2011)

Avec François Simon, qui avait du génie….

François Simon, lorsque je tournais avec lui mon premier film de fiction, m’a tout de suite fait comprendre cette vérité fondamentale : c’est qu’au cinéma il faut aller chercher son personnage dans l’acteur lui-même et nulle part ailleurs. Et même si, comme c’est souvent le cas, ceux-ci refusent cette évidence et demandent qu’on les déguise en banquier ou en clochard pour prouver qu’un comédien doit pouvoir tout faire plutôt que de donner une part de lui-même. Au théâtre, mon ami, tu peux jouer n’importe quel personnage historique. Au cinéma, ces personnages m’ennuient car ils « n’arrachent » rien au réel.

François Simon appartient à cette catégorie d’acteurs, pas très nombreux, qui non seulement exigent, sans rien dire, que l’on tourne autour d’eux pour trouver un personnage mais qui inspirent le projet tout entier. Si un acteur est un peu magnétique, il est déjà créateur d’images par lui-même, et on peut dès lors se passer des oripeaux, des personnages de la fiction, et inventer, porté par un visage, un corps et un regard, à partir de l’acteur lui-même. On verra ainsi se tendre et se joindre tous les fils du désir, celui de l’acteur, celui de l’auteur, celui du spectateur. L’acte créateur devient un acte d’amour.

Avec François Simon, qui avait du génie, il était évident que l’on ne pouvait qu’inventer des images de révolte contre la médiocrité, et des images de liberté.

(Alain Tanner, in François Simon, 1986, Éd. Pierre Marcel Favre – Sources: Alain Tanner-John Berger, Tome 23, Coll. Théâtres au Cinéma, Bobigny 2011)

Fiche technique

Titre :
Charles, tot oder lebendig
Charles, morto o vivo
Charles, Dead or Alive
Année : 1969
Genre : fiction
Scénario : Alain Tanner
Réalisation : Alain Tanner
Photographie :  Renato Berta
Assistant photo : Claude Stebler
Son : Paul Girard, Luc Yersin (perche)
Musique :  Jacques Olivier, François Perret (interprète)
Montage :  Silva Bachmann, Gabriella Zen (assist.)
Assistant de réalisation :  Eric Noguet, Florian Rochat
Script : Marlène Walthert
Production :  Alain Tanner, Groupe 5, SSR Genève
Directeur de production : Michel Bühler
Distribution : Selecta Film, Zoom Verleih Zürich, Film-Pool
Format : 92 min. 35 mm (16 mm + blow-up) n / b
Tournage : canton de Vaud – novembre 1968, Genève
Sortie : juin 1969 (Cannes), novembre 1969 (Lausanne), (Genève – Théâtre de l’Atelier), janvier 1970 (Paris – St-Séverin), 26.2.1970 (Berne -Royal), juin 1970 (FR2), avril 1970 (TSR), novembre 1970 (Zurich – Nord-Süd), août 1971 (DRS), août 1972 (New York), 25.11.1972 (Berlin)
Prix : Festival del film Locarno (Grand Prix) 1969, San Antonio (Grand Prix) 1969, Milan (Globe d’argent) 1971
Festivals : Cannes (Semaine de la critique) 1969, Avignon 1969, Festival del film Locarno 1969, San Antonio (Texas) 1970, Soleure 1970, Milan 1971.
Droits mondiaux : Alain Tanner
Version originale : Francophone
DVD : Suisse – Alain Tanner / AV world, France: Editions Montparnasse

(Sources : « Ciné-Mélanges » – Swiss Films – Sources Cinémathèque suisse – Ingrid Telley et Marthe Porret – « Histoire du cinéma suisse de 1962 à 2000 » sous la direction d’Hervé Dumont et de Maria Tortajada – Editions Cinémathèque suisse et Gilles Attinger – 2007)

 

Générique artistique
Interprètes :  
Charles Dée François Simon
Paul Marcel Robert
Adeline Marie-Claire Dufour
Pierre Dé, le fils de Charles André Schmidt
Marianne Dé, la fille de Charles Maya Simon
Germaine, la femme de Charles Michèle Martel
Le reporter TV Jo Excoffier
Le détective Walter Schöchli
L’avocat Jean-Pierre Moriaud
Infirmier 1 Jean-Luc Bideau
Infirmier 2 Francis Reusser
La femme de chambre Janine Christoffe
Cilette Martine Simon
Le patron du bistrot Pierre Verdan
Le réceptionniste de l’hôtel Antoine Bordier
  Liliane Bovard

(Sources – Cinémathèque française – Copyright, 1995 CMC / Les Fiches du Cinéma)

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